LÉGER TREMBLEMENT DU PAYSAGE
COLLECTION DÉPARTEMENTALE
D’ART CONTEMPORAIN DE LA SEINE-SAINT-DENIS
Centre culturel Salvador Allende de NEUILLY-SUR-MARNE
EXPOSITION DU 25 JANVIER AU 7 AVRIL 2011
AU COEUR DE L’OEUVRE RIEN NE BOUGE, ET POURTANT TOUT S’AGITE AUTOUR. QUELQUE CHOSE A EU LIEU OU VA AVOIR LIEU. AU CENTRE D’UN CADRE IMMOBILE, LES OEUVRES FIXENT UN IMPERCEPTIBLE DÉPLACEMENT ET UNE ÉTRANGE QUIÉTUDE SE DÉGAGE DU LENT MOUVEMENT DU MONDE.
Les techniques cinématographiques puis vidéographiques permettent d’enregistrer mécaniquement le mouvement des choses et des êtres. Mais le développement de ces nouveaux outils n’empêche pas les artistes contemporains de continuer à utiliser dessin, photographie ou encore peinture pour capter les déplacements infimes ou fracassants de la vie. Il n’est pas nécessaire que l’image bouge pour que quelque chose se déplace. Dans Bruce Lee in the land of Balzac de Maria Thereza Alves le mouvement est suggéré par le son alors que l’image reste quasi immobile. Marc Couturier nous invite, avec Dessins, à une promenade bucolique à travers une succession de dessins intimes, c’est ici le visiteur qui se déplace. Timothy Mason enregistre les fantômes de la marche du monde dans Salle de conférence, ONU, Genève. Gwenaëlle Pledran fixe le mouvement des danseurs telle une calligraphie bougée. L’Esplanade de Stéphane Pichard, propose une expérience troublante où le mouvement n’est pas produit par le déplacement de la caméra mais par l’optique elle-même. Catherine Poncin, par un jeu de découpage et de cadrage, concentre sur une même image les strates de temps avec Quartier Édouard Vaillant, place de l’Europe, Pâturages. Artemis and Fleeing Women/irradiated de Nancy Spero reprend le principe de la frise pour figurer la fuite et la détresse. Avec L’Incident, Jiri Sozanski fait éclater une explosion de couleurs dans un cadre clos et aseptisé… les choses arrivent là où on ne s’y attend pas.
Commissariat : Nathalie Lafforgue, bureau des arts visuels et du cinéma, Département de la Seine-Saint-Denis.
Crédits : L’Esplanade, 2005 (détail) Stéphane Pichard, courtesy Galerie Martinethibaultdelachâtre
Avec les artistes :
Maria Thereza ALVES, Marc COUTURIER, Timothy MASON, Stéphane PICHARD, Gwenaëlle PLEDRAN, Catherine PONCIN, Jiri SOZANSKI, Nancy SPERO
Le titre de l’exposition est emprunté au titre éponyme du film de Philippe Fernandez (2009, Ostinato production), avec son aimable autorisation.
INFORMATIONS PRATIQUES :
ENTRÉE LIBRE
HORAIRES D’OUVERTURE :MARDI DE 14H À 20H30 ; MERCREDI DE 9H À 22H ; JEUDI ET VENDREDI DE 14H À 18H ; SAMEDI DE 9H À 12H30 ET DE 14H À 18H
RENSEIGNEMENTS : 01 43 00 88 88
ACCÈS : EN VOITURE DE PARIS : A4 DIRECTION CRÉTEIL PUIS SUIVRE A86 DIRECTION LILLE, SORTIE 19 LE PERREUX, PRENDRE LA N34 EN DIRECTION DE NEUILLY- PLAISANCE, PUIS NEUILLY-SUR-MARNE.
EN TRANSPORT EN COMMUN : RER A NEUILLY-PLAISANCE
+ BUS 203 OU 214 ARRÊT ILE-DE-FRANCE OU RER E LE CHÉNAY-GAGNY + BUS 214 ARRÊT ILE-DE FRANCE

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